Trouver de l'aide

Les réponses aux questions les plus fréquemment posées

Les psychiatres sont des médecins : leurs consultations sont donc remboursées par la Sécurité sociale et les mutuelles.
Pour les psychologues, la prise en charge dépend du lieu de consultation :
En CMP (Centre Médico-Psychologique), les consultations sont gratuites, même sans carte Vitale ou si vos droits ne sont pas à jour. Les CMP accueillent tout le monde sans condition et proposent un accompagnement par des assistantes sociales. Attention, les délais d’attente peuvent être très longs (plusieurs mois, voire années).
À l’hôpital, la prise en charge est totale uniquement si votre carte vitale est à jour.
En cabinet libéral, un remboursement est possible dans le cadre du dispositif Mon soutien psy, qui propose jusqu’à 12 séances d’accompagnement psychologique chez un psychologue partenaire. La séance coûte 50 euros. Elle est remboursée à 60 % par l’Assurance Maladie et le reste peut être pris en charge par sa mutuelle si on en a une. Mon soutien psy s’adresse à toute personne, dès 3 ans, qui se sent angoissée, déprimée ou éprouve un mal-être.

Les psychiatres sont des médecins spécialisés en psychiatrie : ils peuvent établir un diagnostic, prescrire des médicaments, ils peuvent aussi assurer un suivi thérapeutique et orienter vers un suivi psychologique, une psychothérapie ou une hospitalisation. Les psychologues sont des spécialistes de la santé mentale. Ils ont une formation universitaire de niveau Bac + 5 en psychologie. Ils peuvent réaliser des évaluations psychologiques, des interventions de soutien psychologique et des psychothérapies.
Leurs métiers ne sont pas en concurrence, mais bien complémentaires. Psychiatres et psychologues cliniciens peuvent collaborer pour une meilleure prise en charge.
Si vous pensez avoir besoin d’aide mais que vous ne savez pas vers qui vous tourner, n’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant, qui pourra vous orienter vers le professionnel le plus adapté à votre situation.

Si vous pensez qu'un de vos proches ne va pas bien, il existe plusieurs façons de l'aider. Tout d'abord, soyez attentif aux signes qui peuvent indiquer une souffrance, comme un désintérêt pour les activités habituelles, un changement de comportement avec les amis ou la famille, ou une consommation accrue d'alcool.

Pour aborder le sujet, commencez par exprimer votre inquiétude sans jugement. Par exemple, dites : « Je m’inquiète pour toi, je suis là si tu veux parler. » Écoutez avec attention et bienveillance, sans forcer la personne à se confier. Votre présence sincère et votre écoute sont déjà une grande aide.

Adaptez votre soutien en fonction des besoins de votre proche. Si les difficultés semblent légères, proposez des activités pour lui changer les idées, comme une promenade ou un moment entre amis. Pour des difficultés plus marquées, offrez une aide concrète, comme l'accompagner dans des tâches quotidiennes.

Si les signes de souffrance persistent ou s'intensifient, encouragez votre proche à consulter un professionnel. Vous pouvez l'aider à trouver des ressources, comme des lignes d'écoute, des associations, ou des professionnels de santé mentale.

En cas de signes préoccupants, comme des paroles laissant craindre un geste suicidaire, agissez rapidement et orientez la personne vers des ressources spécialisées, comme le numéro national de prévention du suicide (3114).

Et si ça ne va pas, il faut en parler.

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En cas d'idées suicidaires

3114 Prévention suicide

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